La réaction est mitigée du côté de Jacques de Toeuf, vice-président du syndicat de médecins Absym. « Que cette réforme nous donne accès au tribunal de l’entreprise pour des conflits d’ordre financier avec nos fournisseurs, c’est plutôt une bonne chose , estime-t-il à chaud. Par contre, ça me poserait problème si les conflits avec des patients venaient à être traités par ces tribunaux. Cela dénaturerait la relation avec le patient qui deviendrait alors de type commercial».

Au cabinet du ministre Ducarme, on se veut rassurant. « A ce niveau-là, rien ne change. Ce type de litige pourra toujours être tranché par le tribunal de première instance. »